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hispanomarmota

blog du cours d'espagnol à St Geniez

El encuentro, Jaime Zapata, 1992

El encuentro

Presentación :

El encuentro fue pintado en el 1992 por Jaime Zapata, un artista ecuatoriano.

Descripción :

Este cuadro se compone de dos partes muy distintas en los cuales dos personajes están cara a cara.

Contraste de los colores y de la luz : colores vivos/oscuros

A la izquierda : El indio, un pendiente, un maquillaje, un indígena, un guerrero, una lanza, hace una ofrenda rodeado por elementos de la naturaleza una mariposa, plantas, árboles, vegetación

A la izquierda, se puede ver a un indio desnudo.
Con un maquillaje alto en color y un pendiente, símbolos de la cultura india.
La selva está representada por una gran variedad de árboles con hojas verdes y rojas. La escena parece transcurrirse en otoño, por los colores cálidos y vivos.

El hombre indio parece respetar la naturaleza, se ven mariposas y flores. Es una escena muy luminosa.
En efecto, los indios vivían en armonía con la naturaleza.

A la derecha : Vemos al conquistador español : un casco, una armadura con un crucifijo, heridas, guadaña(faux) parece sufrir de heridas en un brazo y una mano
Los colores de esta parte son distintos. Están rodeados de fuego, de niebla... el color rojo oscuro predomina.

Varios anacronismos : la bombilla, la lata, el reloj, condones, señales (prohibición o sentido único)

Análisis :

El pintor decidió representar la conquista de América desde su descubrimiento en 1492.

Pasa en el siglo 15 : representa el encuentro entre el Nuevo Mundo y el Viejo Mundo

Este cuadro representa el encuentro de los conquistadores con los indígenas y pone de relieve el choque cultural que provocó este encuentro.

La magia de la naturaleza, la vida frente a la contaminación, la muerte.

La tradición y el resultado del avance tecnológico

El indio parece dar prueba de un comportamiento acogedor y pacífico frente al conquistador en una atmósfera de caos, como acentuando la idea que el conquistador traía la muerte.
Su cabeza es una calavera, el conquistador representa la muerte. Los conquistadores exterminaron a muchos indios (los masacres de la época de la colonización).El contacto con los conquistadores contagió nuevas enfermedades que el pueblo indio desconocía y al no tener medios adecuados para remediarlas produjo epidemias de las cuales muchos murieron.
En su casco hay una cruz/un crucifijo : símbolo de la religión católica monoteista que impusieron los europeos.Colonizaban imponiendo sus creencias, impusieron la religión católica por orden del Papa.

Uno ofrece/el otro ataca

‘’Su lengua es una lengua de serpiente’’ porque representaba el veneno que trajeron.
Además, este cuadro abunda de elementos anacrónicos e insolitos, como una lata, condones...
El pintor añade un toque referiendose a nuestra sociedad de consumo.
Impusieron sus costumbres, su religión...

La bombilla apagada parece representar la cultura india la cual se destruyó.
La conquista no fue una evolución, sino una imposición.

Pero han sobrevivido lenguas y costumbres.
A partir de esta conquista España y una gran parte de Europa conoció su siglo de oro de abundancia, de cultura y de riqueza.

 

La rencontre

Présentation :

Peinte en 1992 par Jaime Zapata, un artiste équatorien.

Description :

Ce tableau se compose de deux parties très distinctes dans lesquelles deux personnages sont face à face.

Nous remarquons un contraste de couleurs et de lumière.

À gauche : nous voyons un indien nu , il a une boucle d'oreille, il a le visage peint, (bijoux et peintures sur le visage sont les symboles de la culture indienne).

L' indigène est un guerrier ou un chasseur ; on remarque sa lance, il fait une offrande et il est entouré d' éléments de la nature tels que un papillon, des plantes, des arbres, de la végétation.

La forêt est représentée par une grande variété d'arbres avec des feuilles vertes et rouges. La scène semble se passer en automne, par les couleurs chaudes et vives.

L'homme indien semble vivre en harmonie avec la nature. C'est une scène très lumineuse.

À droite : Nous voyons le conquistador espagnol avec ses attributs : le casque,l' armure avec un crucifix, il est blessé ; il semble souffrir de blessures à un bras et une main, on aperçoit une faux.

Les couleurs de cette partie sont sombres. La couleur rouge foncé prédomine.

Quelques anachronismes : l'ampoule, la montre, un préservatif, les panneaux d'indication (une interdiction ou un sens unique)

Analyse :

Le peintre a décidé de représenter la conquête de l'Amérique en 1492.

La scène se passe au 15e siècle : il représente la rencontre entre le Nouveau Monde et le Vieux Monde.

Ce tableau représente la rencontre des conquistadors avec les indigènes et met en relief le choc culturel qu'a provoqué cette rencontre.

La magie de la nature, de la vie face à la pollution, la mort.

Le premier offre et l'autre agresse.

L'indien apparaît comme accueillant et pacifique face au conquistador représenté dans une atmosphère de chaos, le conquistador semble apporter la mort (la faux, il a une tête de mort), la violence (blessures).

Les conquistadors ont exterminé beaucoup d'indiens. Le peintre fait ici allusion aux massacres de l'époque de la colonisation mais aussi aux épidémies provoquées par les nouvelles maladies apportées par les européens.Tout est agression: la langue du conquérant est une langue de serpent.

Sur le casque il y a une croix / un crucifix : le symbole de la religion catholique monothéiste que les Européens ont imposée. Zapata aborde la religion catholique imposée par ordre du Pape lors de la colonisation.

De plus, ce tableau présente des éléments anachroniques et insolites, comme la boite de conserve et le préservatif, il confronte la tradition et les défauts de l'évolution technique.

Le peintre critique notre société de consommation.

Les européens ont imposé leur religion mais aussi leurs coutumes, leur culture soit disant « développée ».

L'ampoule éteinte semble représenter la culture indienne qui a été détruite.

La conquête n'a pas été une évolution, mais une violation des droits fondamentaux: nous le voyons dans l'invasion de la partie droite du tableau sur la partie gauche au centre du tableau.

Mais des langues et des coutumes ont survécu.

À partir de cette conquête l'Espagne et une grande partie de l'Europe ont connu le siècle d'or d'abondance, de culture et de richesse.

Conclusion :

Lecteur d’images, passeur d’idées et de sensations, Jaime Zapata invite, et parfois même oblige tout spectateur au questionnement des points de vue, aux retours sur une expérience, une tradition à un décentrement. Réflexive à outrance, la peinture de Jaime Zapata interpelle, interroge ou inquiète, elle rassure rarement. Ombres et lumières d’un monde excessif où découvreurs, conquérants et mille objets de désirs se confrontent sans jamais se conforter, nous tendent un miroir sans concession et cependant vivifiant : celui, irritant à l’extrême, de notre histoire.

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